[test] SUJET + TEXTES - Concours d'écriture

Voilà mon texte, je l'ai écrit à l'instant ^^




Il était une fois A. A était une petite fille passionnée. Elle aimait lire, beaucoup, énormément, à la folie, tout le temps. Pendant que ses sœurs faisaient du vélo, du rollers ou jouaient avec des amis, A lisait. Des romans d'amour, des romans d'aventure, des histoires fantastiques et même totalement magiques. Puis A a grandit. La voila qui entre au lycée et qui découvre une nouvelle forme de littérature: les mangas. Ceux-ci vont satisfaire son appétit littéraire pendant quelques années. Mais un jour, c'est le drame! A se rend compte que lire ne lui suffit plus. Elle a désormais besoin de s'exprimer. Elle essaye divers moyens d'expression: le dessin, la modification informatique d'images et enfin l'écriture. Oui A écrit. Oh rien de très intéressant, des bêtises d'adolescente. Au fond c'est ce qu'elle est, une adolescente. Mais elle écrit, et ça lui plait.

Mais l'écriture n'est pas sa seule passion. Depuis toute petite, elle étudie l'allemand. Elle est très douée dans ce domaine, elle ne voit pas vraiment de difficulté à l'apprentissage de cette langue et puis c'est tellement amusant de parler une autre langue. A 10 ans, elle découvre l'anglais. Même scénario. Elle s'amuse même à mélanger ces langues. Elle aime tellement ça. A 19 ans, vient le tour du japonais. L'école n'a rien à voir avec cette soudaine envie, rien du tout. En fait, les mangas sont responsables. Au travers de tous ceux qu'elle a lu et de tous les animés qu'elle a vu, une nouvelle passion lui est née: le Japon avec tout ce qu'il traine derrière lui à savoir son histoire, sa culture, sa gastronomie, sa musique, ses modes vestimentaires et sa langue bien évidemment. Je vous l'avais bien dit qu'A était une fille passionnée.

Cette nouvelle passion la mène ainsi vers la toile. Elle va passer des heures sur internet à se renseigner, s'informer, rencontrer des gens qui ont des passions similaires. Elle trouvera là également une opportunité de partager sa créativité et se créera bien vite un blog ou exposer ses dessins, ses graphismes et ses textes. Un jour, alors qu'elle visitais divers blogs à l'intérêt variable, elle tomba sur un blog différent, unique. Elle fut captivée, capturée dès les premières lignes et ne pu détacher ses yeux de l'écran qu'après avoir lu l'intégralité du site. C'est de cette rencontre qu'est né E-CRI-TU-RE, mon forum, votre forum, NOTRE forum.

AYA

Quand ce fut devenu trop douloureux , quand l’inacceptable fût atteint, je pris soin de fermer toutes les portes, de verrouiller les serrures , d’effacer toutes les traces , de perdre tous les repères. Ne rien laisser, il fallait partir vite , il fallait s’enfuir loin. Laissant à l’abandon ce que j’avais construit, sans aucun regret je m’en allais sur les routes sinueuses de l’univers infini de skyblog
Mon voyage commença donc en plein cœur de l’automne durant le mois le plus triste de l’année. Aux grands boulevards des « blogstars » vides de tout contenu , je préférais arpenter les petites chemins escarpés. Naviguant au gré de mes clics, je tombais sur des champs de blogs assez hétéroclites ou sur de véritables cités-blog aux ramifications infinies.. Et si par un heureux hasard je découvrais un village accueillant je ne restais guère longtemps de peur de laisser des bouts de moi , qui les mettraient sur ma piste.
Un matin pourtant épuisée par tant d’errance, je posais mes mots dans un coin perdu au milieu de la foule. Un blog en jachère laissé à l’abandon, sans nom. J’y déversais mes maux en prenant bien soin de ne rien dévoiler sur ce que j’étais. Il est bien ardu de se raconter sans se révéler car dans chacun de nos écrits il y a un peu de notre âme . Me croyant bien à l’abri, j’avais tout prévu, bannissant photographies, souvenirs, passé comme présent. Délaissant un pseudo qui me ressemblait pour devenir juste un numéro.
J’avais tout planifié, j’avais bien tout prévu, tout prévu sauf eux…. J’ai rien vu venir, par le biais d’un blog soleil, je me suis laissée prendre au piège. j’aurais dû ne pas regarder , j’aurais dû ne pas m’arrêter mais dans un réflexe car c’est bien un réflexe d’écriture qui m’a trahie, j’ai laissé une trace toute petite certes mais cela à suffit.
Je vivais sous terre et le soleil m’a touchée ; alors comment songer un seul instant à m’en priver. Je suis entourée de belle âmes, de personnages divers et brillants, aux mille facettes, à l’écriture ciselée , aux sentiments exacerbés. Des esprits parfois tourmentés , d’une profonde complexité. Des esprits vivants remplis d’un amour pur celui que l’on donne sans retenue et sans contrepartie aucune
je suis là, à me réchauffer le cœur à leur soleil, je fais le plein d’énergie, de bonne humeur. Je sais bien qu’un jour il faudra partir, les laisser. Quand sera venue l'heure, je m’éloignerai doucement sans faire de bruit, mais comme un secret je garderai bien précieusement tout au fond de moi cette petite lumière qu’ils auront su allumer.


PS:
je rajoute un ps en remarquant qu'il est étonnant qu'Aya et moi sans se consulter nous avons choisi un thème qui se rapproche. comme quoi certains ici nous ont marqué pour la vie

Pour la première fois de sa vie

Anne-Marie avait toujours eu tout ce qu'elle voulait, au moment où elle le voulait. Quand elle avait voulu l'Iphone, elle l'avait, et juste avant que tout le monde ne l'ait aussi. Quand elle avait voulu un scooter, elle l'avait eu.Quand elle voyait des vêtements qui lui plaisaient, elle les avait. Quand un garçon lui plaisait, elle l'avait. En règle générale, quand elle voulait quelque chose elle l'avait automatiquement.
Ce jour-là, elle a appris que sa grande-tante était morte. Elle ne l'a pas du tout connue, alors ça ne lui fait pas vraiment de peine. En fait, elle trouve ça plutôt excitant. Ça lui donne l'occasion de faire une virée shopping pour se procurer des vêtements noirs. Et puis, il y a l'héritage. La grande-tante est riche, elle a promis de donner quelque chose « à tout le monde ». Alors Anne-Marie achète compulsivement, comme toujours, des vêtements noirs, jusqu'au jour où elle reçoit un paquet. Dans ce paquet il y a un livre. Juste un bout de carton avec du papier couvert d'encre à l'intérieur. Anne-Marie n'aime pas lire. Ou alors juste Voici ou Gala. Et encore... À ce oment-là, le téléphone se mit à sonner. Anne-Marie oublia son paquet. Elle s'en souvenait de temps en temps quand elle voyait sa sœur avec les bijoux de sa grande-tante. La veinarde ! C'était injuste, pourquoi c'était elle qui avait les bijoux ??? Alors qu'elle était toujours mal fagotée, et en plus incapable de faire la différence entre une paire de Repetto et de vulgaires ballerines !
Un jour qu'elle s'ennuyait, Anne-Marie ouvrit le livre. Juste pour voir. Elle tombe sur la première phrase, elle ne comprend pas tout, mais c'est beau. Elle y est, dans ce jardin en été, elle les voit les fleurs, elle l'entend l'abeille qui butine. Ce livre elle ne le lâchera plus. Ce livre, il changera sa vie. C'est Le Portrait de Dorian Gray d'Oscar Wilde. Par certains côtés elle s'est reconnue, et elle a eu peur de ce qu'elle pourrait devenir. Mais surtout, ce livre a changé sa conception de la beauté.
Ce livre l'a fait réfléchir. Pour la première fois de sa vie.

YASMINA

Il marchait. Jamais le silence n'avait été aussi présent dans sa vie. Sur le chemin, il voyait ses amis. Il voyait sa famille s'amuser, et puis rire aussi. Mais lui marchait. Sa peluche à la main, il marchait, la tête droite. Il marchait d'un pas calme, presque mécanique. Les images de sa vie bordaient la route qui s'étendait à ses pieds. Il revit son premier baiser. Il revit les disputes, et les réconciliations qu'il avait eu avec ses proches. Etait-ce un rêve ? Il n'en savait trop rien. La seule chose certaine à ses yeux était qu'il marchait, son ourson dans les bras. Il posa le regard sur cette peluche qui lui avait été offerte il y a bien longtemps, il ne savait même plus par qui. Le regard fixe dans ses bras lui mit les larmes aux yeux. Alors il serra son ourson contre sa poitrine, et reprit sa marche. Silencieux et tranquille, il avançait vers une destination inconnue. Alors qu'il posait le pied sur un petit caillou, il dérapa et s'étala de tout son long sur le chemin. Là, des cauchemars lui vinrent. Il vit sa mère se faire renverser par une voiture, son père se suicider de chagrin, son petit frère mourir de faim. Etaient-ce vraiment des cauchemars ? Il ne savait plus. Il se releva et ramassa son ourson. Le serrant contre son coeur, il commença à chantonner un air vieux, très vieux, sorti de temps immémoriaux. La chanson racontait l'histoire d'un petit garçon qui, abandonné très tôt par ses parents, parcourait le monde à la recherche des étoiles qu'il voyait tomber du ciel. Sa route était longue, et son pèlerinage n'avait jamais abouti. Pourtant, la mélodie était joyeuse, bien que très calme. Lorsque l'enfant fut fatigué, il s'arrêta sur le bord du chemin. Prostré sur le sol, il commença à pleurer. Ses pleurs silencieux l'apaisèrent. Il s'endormit sur le bord du chemin, oubliant la route, oubliant sa famille, oubliant son ourson.
Sous le drap blanc, la poitrine de l'enfant se souleva, et un petit souffle se fit entendre. Masqué bien vite par le long cri monotone de l'appareil.

Le monde était délavé, dénué de couleur, plongé dans l'obscurité d'un soleil noir. Les hommes à la mine sinistre marchaient vite dans les sombres ruelles mal éclairées de la ville tandis que le petit garçon regardait par la fenêtre de sa maison de campagne. Dehors les arbres étaient morts, leurs troncs noirs, le sol n'était qu'un gros cailloux gris, on se serait cru sur la lune. À l'extérieur il pleuvait toujours, c'est pourquoi le garçon n'allait pas jouer dehors. D'ailleurs même s'il faisait beau il ne serait pas sorti car tous ses amis ne pensaient qu'à faire des bêtises pour certains, et les autres étaient trop mélancoliques pour jouer. Alors il restait seul dans la maison. Un coffre se trouvait dans la pièce dans laquelle il était. Un jour sa curiosité l'incita à l'ouvrir. Dedans qu'y avait-il ? Juste un pinceau. Il le saisit et le considéra un instant avant d'aller chercher du papier et de la peinture noire. Il s'installa à une table et commença à peindre. Il fut surpris de voir que sur la feuille le premier trait qu'il avait tracé n'était pas noir, mais multicolore ! Il vit du rouge, du bleu, du jaune et toutes les couleurs. Il cligna des yeux plusieurs fois tant cela le surprit. Alors il continua à remplir la feuille, cela lui procura un intense plaisir. La pluie avait cessé, donc il décida d'aller peindre dehors. Aussitôt sorti ses amis étaient venus à sa rencontre. Il étalait la couleur partout et se mit même à peindre les maisons, des sourires se dessinèrent sur tout les visages alors il continua partout. Tout joyeux il alla jusqu'à se rendre en ville. Après son passage on aurait cru que les rues sinueuses s'étaient élargies en de grand boulevards dotés de verdure, les façades s'étaient colorées ! Hélas à force d'avoir marché il fut pris par la faim. Et la seule main qu'on lui tendit lorsqu'il succomba fut celle d'un homme, l'homme le plus riche de la ville. Il lui offrait toute sa fortune, jusqu'à sa maison où il pourrait manger et être soigné, en échange de rien d'autre que son pinceau. Finalement, le petit garçon, accepta le change. Il n'avait ainsi plus rien a faire, il n'aurait plus besoin de travailler grâce à la fortune qu'il acquit. La villa qu'il possédait à présent était dotée d'une piscine remplie d'une eau noire. Il se baigna dedans sans sentir de réel plaisir, tandis que l'homme qui possédait son pinceau maintenant habitait dans une toute petite maison qu'il peignait afin de se rendre le plus heureux au monde sans jamais offrir la couleur aux autres.

J'ai beaucoup pleuré hier soir. Un grand vide, une profonde tristesse me possédaient. Des blessures refoulés ressurgissaient avec une telle violence qu'elles rouvrirent des plaies cicatrisées avec difficultés. Une absence me ronge. L'envie d'aimer, d'être aimer est présente. Tout les jours. Un peu plus. Elle se faisait discrète au début, puis, doucement, elle s'affirma pour prendre possession de moi. Je ne sais plus où j'en suis. Je ne m'accroche qu'à des rêves éphémères. La difficultés de paraître heureux, de retenir ces larmes amères et de plus en plus dur. Je vais craquer. Je ne suis pas infaillible. Personne n'a cherché à me comprendre, à partager mes peines. Personne ne le peut. L'obscurité m'envahis peu à peu. Je ne sais plus ce que je veux. Mes larmes coulent comme ça. Je n'arrive pas à les retenir. Et plus elles sortent, plus je suis triste. Mes quelques rêves, tellement fragiles, ont été brisé hier soir. La seule chose qui me permettait de m'accrocher a été détruite. La vie est devenue fade. Fade et triste. Ecrire, la seule chose qui me permettait de m'évader, d'essayer de faire comprendre ce que je ressens est morte. Morte avec mes rêves. Tout ce qu'auxquels je tiens est virtuel. J'en suis rendu au point de m'accrocher à du faux. Pas tellement faux, car ce sont de vrais personnes que j'adore. Mais elles sont loin. Ecrire me permet de panser un peu mes blessures. Je ne peux plus le faire. C'est même devenue insuffisant. J'ai besoin de quelqu'un pour partager mes douleurs. Celui ou celle qui le fera un jour, cette personne, je l'aimerais de tout mon coeur, mon âme, mon corps. Un amour passionnel. J'ai vraiment besoin que l'on m'aide. Que l'on me protège. Je suis beaucoup trop fragile. Beaucoup trop pathétique. Je lance un dernier appel au secours. J'ai besoin d'aide. S'il vous plait ... Ne me laisser pas. Je n'en peux plus ...

Je voulais écrire une belle histoire pour vous plaire et j’ai rencontré une petite fille passionnée à la folie de lecture, d’Allemand, d’Anglais et de Japonais avant de découvrir un blog différent et unique qui la captiva intégralement. Elle était gentille et me guida vers une de ses amies que je découvris au détour d’un autre blog. Cette nouvelle amie prit soin de fermer toutes les portes, de verrouiller toutes les issues avant d’entreprendre un voyage au cœur de l’automne. Errant sur le net elle commit un léger blog le plus discret possible oubliant que la toile garde toutes traces qu’elle croyait avoir effacées. Elle pensait avoir tout prévu, mais elle fut prise à son propre piège, la toile s’ouvrait sur un monde éblouissant de soleil et d’océan

Il faisait si beau que je me suis mis à dessiner sur le sable lorsque l’éducatrice me posa la question sur le bonheur. Comment répondre ? Je me hissais sur la pointe des pieds mais je ne voyais pas assez loin, je ne voyais pas les limites du bonheur. Comment faire ? Alors je me suis concentré et j’ai appelé de mes vœux Nathanaël qui vint avec son échelle. C’était une échelle magique comme j’en avais toujours rêvé. Malheureusement même avec l’échelle de Nathanaël je ne voyais toujours pas assez loin pour décrire le bonheur en moi

Las, je suis redescendu et assis sur la plage j’ai sorti le livre de mon sac. Tout était dans se livre que j’ai relu si souvent même si au début je ne comprenais pas tout je le trouvais si beau. Je me souvins du jardin, des fleurs et d’une abeille qui butine. Après quelques instants j’ai repris la marche silencieusement, le livre dans une main, ma peluche que l’on m’avait offerte il y a bien longtemps dans l’autre main. Dans ma tête une mélodie calme et joyeuse. Mais petit à petit la mélodie devint triste. La tristesse m’envahi. Je pleurais en silence. L’envie d’aimer, l’envie d’être aimé à mon tour était si grande en moi que tout me semblait fade et morbide. J’appelais à l’aide au plus fort de moi

C’est alors qu’apparu ce petit garçon avec un pinceau qui emplit de couleur toutes les misères du monde.

C'est au coeur d'une sombre nuit d'hiver, alors même que notre forêt d'Athel Loren s'était endormie, que des nuées d'orcs et gobelins déferlèrent sur nous tel un raz de marée. Ils massacraient tout sur leur passage, piétinaient sans vergogne les jeunes pousses meurtries par le froid, coupaient, déracinaient et brûlaient nos arbres séculaires qui étaient la avant tout aux êtres vivants.

Aux sons des cris de la forêt, je monta sur le front accompagné de mon armée de frères et de soeurs d'armes afin de défendre notre forêt au prix de nos vies. Tous les clans s'étaient réunis afin de bloquer ces peaux vertes et les renvoyer dans leurs sombres abîmes des montagnes noires avant qu'ils ne parviennent à nos clairières enchantées.

Les flèches de archers plongérent dans les ténébres la nuit déjà si sombre. Orcs et gobelins continuaient d'avancer et étaient toujours de plus en plus nombreux. C'est alors que le clan d'Auryaur et leurs chevaux blancs harcelérent sur leurs flancs ces pourritures des profondeurs des montagnes aidés sur le front par les Danseurs de guerres du clan Caidath. Leurs lames virevoltaient dessinant des courbes mortelles et nimbant le sol de sang noir et puant. Mais rien ne semblaient arréter cette déferlante verte qui fesait une trouée dans nos lignes et continuait de souiller nos terres.

Alors je me mis a chanter avec les tisserêves du clan d'Yenayla. La forêt s'emplit de nos chants telle une brume qui s'abat sur les plaines humaines. C'est alors que se réveillérent de leur sommeil hivernal les farouches dryades, les farfadets et feufollets lumineux et les puissants hommes arbres vénérables, gardiens de la forêt. Des racines se levaient de terre pour étrangler l'ennemi, les branches fouettaient l'air le projettant dans les ténébres noctures.

Ensemble, nous nous batîmes pour repousser l'ennemi dans ses gouffres obscures en lui infligeant des pertes colossales. Mais vint ensuite le temps des pleurs pour nos frères et soeurs tombés au combat pour protéger notre forêt. Notre tristesse grandit aussi vite que notre haine pour ses races qui convoitent Athel Loren. Mais nous la protégerons de quiconque jusqu'à notre dernier souffle.
Tenez le vous pour dit voyageur imprudent.

Récit de la bataille de la nuit sans lune, par le Prince Nymraif, prince des elfes sylvains d'Atlen Loren, fils du Roi Orion le Sauvage et de la Reine Ariel l'enchanteresse.