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Impuissante

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Message  Aya Sam 27 Nov - 10:50

Savez-vous ce que c'est d'avoir un secret que l'on ne peut partager avec personne - quand je dis personne, c'est vraiment personne, même pas sa meilleure amie ? Non ? Eh bien dans ce cas vous ne pouvez pas vous imaginer ce que je ressens, ce que je vis. Oui, j'ai un secret, un lourd secret que je traine derrière moi comme un boulet. En fait, je sais exactement quand chaque être humain que je croise va mourir.

Mon histoire commence avec ma naissance. D'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours eu ce don. Ce n'est pas de la voyance, ou des visions, c'est juste des numéros. Quand je regarde quelqu'un dans les yeux, je vois « son » numéro. Chacun en a un, bien à lui, qu'il garde tout au long de sa vie. Et moi je le vois. Il m'a fallu dix longues années avant de comprendre ce que ces numéros signifiaient. Je me souviens de ce jour comme si c'était hier. Le 2 février 1998, jour ou ma grand-mère nous à quitté. 2 février 1998, 02021998, c'était le numéro de granny. Ca a fait tilt quand je l'ai lu sur sa pierre tombale. Et depuis je vis un enfer.

J'ai une famille tout ce qu'il y a de plus normal. Mon père est un architecte reconnu et ma mère travaille dans une grande banque. Nous appartenons donc à la classe « aisée » et il est tout naturel que j'ai toujours fréquenté une école privée. Cela dit, je suis loin de l'image de la petite fille modèle, enjouée et populaire contrairement à ma jeune sœur. Elève de première dans le lycée le plus prestigieux du quartier, première de sa classe même avec son année d'avance, et élève la plus populaire du lycée, elle fête aujourd'hui ses 15 ans et donne une fête en grande pompe à la maison. Il y aura un dj, un repas de traiteur et une centaine de personnes. Moi, j'ai 17 ans et demi et je suis le vilain petit canard. Je ne suis pas mauvaise en cours mais j'ai beaucoup de mal à me concentrer, ce qui se traduit en notes très moyennes. J'ai donc été expulsée et me voila au lycée publique du coin – la honte suprême pour mes parents. Perso, je m'en fiche, je vais au lycée parce qu'il faut y aller, mais ce que je préfère c'est trainer seule dans des ruelles désertes ou m'enfermer dans ma chambre avec mon bloc et mes crayons. Je ne regarde jamais les gens en face, je garde toujours la tête baissée – pourquoi tenter le diable ? Les regarder, voir leur numéro ne me mettrait que plus mal à l'aise – et je suis toujours d'humeur morose. Ce qui se ressent sur ma façon de m'habiller que certains qualifient de gothique, mais qui est synonyme de satanisme pour mes parents – allez savoir ou ils ont été cherché ça, non mais vraiment. J'aime le noir et la nuit car dans l'obscurité il n'y a pas de numéros.

Un dernier trait noir sur mes paupières et je quitte ma chambre. La fête commence dans trente minutes et les premiers invités remontent déjà l'allée. Je passe mon sac sur mon épaule et me glisse discrètement dehors par la fenêtre de la buanderie. Hors de question de croiser le chemin de ces abrutis. J'escalade donc la grille derrière la villa et saute adroitement de l'autre coté, non sans effrayer une vieille dame qui promenait son chien. Je marche sans but précis, longeant la rivière quand j'arrive près d'un long pont qui permet aux automobilistes de traverser celle-ci. Mis à part le bruit de la circulation routière, il n'y a personne aux alentours et je m'installe avec satisfaction sous le pont. Même le clochard qui squatte ici habituellement semble avoir déserté les lieux. Parfait. J'aime être seule, s'il n'y a personne autour de moi, je peux lever la tête et admirer le paysage sans risques. Mais le plaisir est de courte durée, j'ai à peine esquissé quelques traits sur mon bloc que quelqu'un m'appelle : « Hé toi ! Je te connais ! » Une voix masculine mais jeune, un lycéen sans doute. Je lève les yeux de mon dessin pour le détailler en prenant bien soin de ne pas regarder son visage. « Ah bon ? » J'ai lâché ces deux mots sur un ton peu amène mais cela ne le décourage pas apparemment. « Ouai, t'es la fille qui dis jamais rien au fond de la classe. Et vu comment t'es fringuée, on peut pas t'oublier ». Culotté le mec ! « Ta gueule ! Je suis la pour être tranquille alors passe ton chemin et fous moi la paix. » Je suis furieuse. J'ai quitté ma chambre pour être sûre qu'un des abrutis de potes de ma sœur viennent pas me chercher des poux et vla que lui s'y mets. En plus je ne connais même pas son prénom. « Pardon, je voulais pas te vexer. En fait moi j'aime bien ton style. Tu t'assumes, pas comme tous ces ploucs qui portent le même jean juste pour faire comme les autres. Ah au fait, moi c'est Morgan. » Mais qu'est ce qu'il a celui là. Il me fait des compliments maintenant. « Genre... je fais peur avec mes fringues gothiques, du coup les gens m'approchent pas et me foutent la paix. Et c'est justement ce que je veux. Ciao ! » Je pense qu'il a comprit là car il se retourne et s'éloigne en lâchant un « Ok, j'ai pigé. A plus. » Ouai c'est ça, j'suis pas pressée de te revoir moi. Aussitôt qu'il a disparu, je sens ma respiration qui reprend son rythme normal et mes muscles qui se détendent. C'est toujours pareil, dès que je dois parler à quelqu'un, c'est le stress total, la peur de croiser ses yeux et de voir ce que je ne veux surtout pas voir. Imaginez le calvaire au lycée, quand je dois regarder les profs. Comment se concentrer et répondre après avoir vu ? Moi je ne peux pas. Ce qui me vaut mauvaise note après mauvaise note mais ça m'est égal. Je ne pourrais jamais travailler normalement de toute façon. Du moins aucun emploi en contact direct avec les gens. Il ne me reste donc pas beaucoup de choix. Je griffonne machinalement sur mon bloc pour finalement m'apercevoir que j'ai dessiné un corps d'adolescent en jean troué et tee-shirt à motif. Morgan. Je chiffonne nerveusement la feuille et l'envoie vers la rivière ou elle tombe dans un plop presque muet. Il faut que je bouge. Je ne peux pas rester là, à laisser mon inconscient penser à Morgan. Me voila furieuse à nouveau. Qu'est ce qui lui a pris de venir me parler. Je me lève et commence à marcher. Je ne sais pas combien de temps j'ai marché comme ça, mon métal à fond dans les oreilles, l'esprit ailleurs mais soudain la rue me semble étrangement calme. Je regarde autour de moi, pas une voiture, pas un passant. Je continue mon chemin jusqu'à l'église la plus proche pour m'apercevoir qu'il est déjà minuit passé. Les invités de ma sœur sont surement déjà partis, on est en semaine après tout et demain le lycée les attend. Bon allez, il est temps de rentrer. Moi aussi je dois aller en cours demain, et les profs n'apprécieront pas que je m'endorme une fois de plus sur ma table.


***



« Salut ! » Je sursaute et lève la tête pour voir qui me parle ainsi. Morgan. Encore lui ? Mais c'est pas croyable ça. Je ne lui réponds pas et fais mine de me concentrer sur mon cours. « Dis donc, t'es pas très causante toi ». Bah il s'attendait à quoi. C'est pas parce qu'on a parlé hier qu'on est pote.
« Lâche-moi ! Pourquoi tu t'assois à coté de moi ?
- Et pourquoi pas ?
- J'suis pas causante. Tu l'as dis toi-même. Alors perd pas ton temps.
- Mais c'est qu'elle mordrait la demoiselle ! »
C'est ce moment là que choisi le prof pour arriver et nous dire de nous taire, si bien que je n'ai même pas de lui répondre. Les cours se suivent et se ressemblent mais la journée est plutôt bonne, je ne me fais pas interroger une seule fois. Ce qui me met de bonne humeur. Je me surprends même à rire aux blagues de Morgan. Ma froideur ne semble pas le déranger et il persiste à converser avec moi. Enfin il parle surtout tout seul étant donner mon manque de réaction. Je me sens bien en sa présence, aussi incongru que ça me paraisse, moi qui ne supporte pas les gens, j'aime l'écouter parler, j'aime rire à ses blagues. Aussi, quand le flot d'élèves se rue dehors à la sonnerie annonçant la fin du dernier cours et qu'il me demande d'aller trainer un peu avec lui, je n'ai pas le courage de refuser même si c'est ce que je devrais faire. Je n'ai pas le droit de m'attacher. Ce n'est pas raisonnable. Mais quelque chose en lui m'attire, et si je m'autorisais un ami, un seul ? Après tout peut être qu'il mourra vieux. Rien ne dit que son heure est proche. Et ce serait tellement bien d'avoir un ami. On a marché, causé et rigolé pendant deux heures au moins et il est pas loin de 21h quand on arrive devant chez moi.
« Oh putin ! Mais c'est que t'es une bourge toi !
- Tu trouves que j'ai une tête de bourge ? Mes parents ont du fric, ma sœur et eux sont des bourges mais moi j'suis... différente. Desfois je me demande s'ils m'ont pas adopté. »
Morgan éclate de rire.
« Grave, tu colles pas du tout à l'image. Mais qu'est ce que tu fiches chez nous alors, si tes parents ont tant de fric que ça ?
- Ta vu ma gueule ? Il voulaient pas de moi dans leur lycée de fils à papa. Les autres parents veulent pas que leurs gamins fréquentent des gens comme moi. Genre leurs gosses c'est tous des anges... laisse moi rire.
- Bah moi je te trouve très bien comme tu es. »
Gros malaise. Je ne sais pas quoi répondre à ça. Pourquoi il me dit des trucs pareils ? Il a pas l'air plus à l'aise que moi.
« Ouai c'est ça. Bon faut que je rentre là, il est tard. Mes vieux vont encore me prendre la tête. A demain.
- Bye, à demain. »
Je remonte l'allée sans me retourner mais je sens son regard dans mon dos. Le rouge me monte soudain aux joues et je m'énerve de ma réaction. Arrivée sur le perron, je m'arrête un instant, la main sur la poignée. Je respire un bon coup et j'entre. La pluie de reproche ne tarde pas à s'abattre sur moi mais ça ne me touche plus. J'y suis habituée, et c'est toujours la même chose « Tu as vu l'heure qu'il est ? Où étais-tu passée ? Nous nous sommes fait un sang d'encre ! Encore quelques minutes et nous appelions la police. Mais qu'avons-nous fait au bon Dieu pour mériter ça ? » J'encaisse sans un mot et me dirige vers la cuisine sitôt le flot de paroles tarit. Un sandwich, de la salade de carottes, une bouteille de coca et je file dans ma chambre. « Jennifer ! Fais tes devoirs ! » La phrase tant attendue. Quand ma mère prononce ces mots, cela signifie que la crise est passée et qu'elle retourne à son émission économique. Me voilà tranquille.


***



Morgan et moi on sort ensemble maintenant. Enfin je crois qu'on peut appeler ça comme ça. N'ayant jamais eu d'amis auparavant, je n'ai jamais eu de petit ami non plus. Comment c'est arrivé ? A vrai dire je ne sais pas vraiment. Ca s'est fait comme ça, naturellement. On trainait ensemble tous les soirs après les cours. On est même allé chez lui pour bosser et on a eu notre bac. Incroyable non ? Puis un soir de juillet on s'est embrassé. C'était... indescriptible. J'ai eu comme des papillons qui voletaient dans mon ventre, c'était si agréable. Puis j'ai ouvert les yeux et ce que je redoutais s'est produit. Nos regards se sont croisés et je l'ai vu. 21042075. Morgan mourra à 87 ans, il aura une longue – et belle ? – vie. Mon visage se décrispa d'un coup et se fendit d'un sourire. J'étais soulagée, j'étais heureuse. Il prit mon sourire pour un assentiment et m'embrassa de nouveau. Il m'emmena chez lui et nous fîmes l'amour. Cette nuit la, j'oubliais les numéros, ma peur, tout. L'été fut merveilleux.

Septembre. Dans une semaine on commence la fac. Enfin moi, Morgan lui fait un BTS en électrique. Pour ma part, je me suis inscrite dans une fac d'arts. J'ai compris que la seule chose que je savais et que j'aimais vraiment faire c'est dessiner. Mes parents sont plutôt contents que j'ai eu mon bac et que je sois prise dans une fac, j'ai donc reçu un petit appartement de 45 m² très proche de ma fac ainsi que de l'école de Morgan. Du coup on emménage ensemble. L'idée semble le ravir autant que moi alors je suis heureuse. On est heureux. Malheureusement le bonheur est éphémère et je ne vais pas tarder à m'en rendre compte. On vient de finir d'aménager et de décorer l'appartement. Main dans la main, on marche vers l'arrêt du bus qui doit nous ramener à nos parents, pour nos derniers jours avec eux avant le grand départ. Je vois toujours les numéros, mais depuis que je suis avec Morgan, je n'y fais plus attention, ils passent mais ne se gravent pas dans mon esprit. Mais en montant dans le bus, un frisson me secoue de la tête au pied. Quelque chose cloche mais je n'arrive pas à savoir quoi. On parcourt l'allée du bus et je regarde un a uns les visages. Une paire d'yeux, 05092005. D'autres yeux, 07092005. Un regard, 05092005. Affolée je continue à scruter les visages, tentant de croiser un maximum d'yeux. Et presque toujours le même verdict. Ces gens mourront quasiment tous aujourd'hui ou dans les deux prochains jours. Il va se passer quelque chose dans ce bus!
« Morgan, on descend au prochain arrêt !
- Quoi ? Mais non, on en a pour 5 arrêts encore avant d'arriver chez toi.
- Je te dis qu'on descend, on doit quitter ce bus ! S'il te plait !
- Qu'est ce qui t'arrive ma chérie ?
- Je t'expliquerais mais s'il te plait on y va.
- Ok ok. »
Le bus s'arrête enfin et je me précipite dehors, Morgan sur mes talons. Je cours comme une dératée jusqu'à être à bout de souffle. Quand je m'arrête enfin, mes poumons me brûlent tellement que je suis incapable de prononcer le moindre mot et c'est en silence que Morgan me raccompagne jusque chez moi. Devant la grille, il se place face à moi et ouvre la bouche pour parler mais s'arrête net devant mon visage bouleversé. Je n'ai pas besoin de dire quoique ce soit, il a comprit que ce n'est pas le moment de me demander des explications. Aussi, il referme la bouche, me serre contre lui et m'embrasse tendrement. « A demain mon amour ». Il est parti depuis 5 bonnes minutes déjà quand je reprends mes esprits. Je monte directement dans ma chambre et me couche, sachant que je dormirais mal cette nuit.

Je ne me suis pas trompée. C'est en sueur et épuisée que je me réveille ce matin. Je descends lentement prendre mon petit déjeuner. Morgan est là, assis dans la cuisine, l'air anxieux. Il ne dit rien, attendant patiemment que je finisse de manger et que je l'invite à m'accompagner dans ma chambre. Là il me jette un journal sur lit. La une me saute aussitôt aux yeux « Un chauffeur de bus perd le contrôle de son véhicule. 10 morts, 15 blessés dont 5 dans un état critique. » C'est ce que je redoutais. Et maintenant Morgan attend des explications.
« Tu nous a sauvé. Ca s'est passé à deux kilomètres à peine de l'arrêt où on est descendu. Comment t'as su Jenn ?
- Je l'ai su c'est tout. L'essentiel c'est qu'on soit en vie non ? Tu ne me croirais pas de toute façon.
- Jenn, pourquoi tu doutes de moi ? Je t'aime. Je te croirais quoi que tu me dises.
- Tu comprends pas, c'est un truc à me retrouver en asile si quelqu'un apprend ça. C'est genre carrément délirant.
- Je t'écoute. Et je ne le répèterais pas. Je te le jure, mon amour. J'aimerais que tu aies confiance en moi.
- Ok ok, mais pitié, même si tu ne me croies pas, même si tu me quittes après ça, n'en parle à personne, ça bousillerait toute ma vie.
- Je ne dirais rien.
- Merci. Bon alors par où commencer. J'ai une sorte de don, enfin si on peut appeler ça un don, parce que bon je n'ai pas l'impression que ça serve à grand-chose.
- Viens en au fait Jenn.
- Bah depuis que je suis née, quand je croise les yeux de quelqu'un je vois un numéro. En fait c'est une date, la date de la mort de la personne. Dans le bus j'ai remarqué que la plupart des gens avaient le même numéro alors j'ai eu peur, j'ai compris qu'il allait se passer quelque chose.
- Tu veux dire que tu sais quand je vais mourir ? Dis-moi !
- Oui je sais, mais je ne peux pas te le dire. Les gens ne sont pas censés savoir ce genre de choses et moi je ne devrais pas avoir ce don. Je ne suis qu'une erreur, je ne devrais pas exister.
- Ne dis pas ça mon amour ! Tu me rends heureux, c'est déjà beaucoup non ? Mais s'il te plait dis-moi.
- Non, Morgan. Je peux pas, mais tu as encore le temps. C'est pas le moment de t'inquiéter de cela.
- Mmmh ok. Mais comment tu fais pour vivre avec ça ? T'as pas envie de tout raconter aux gens quand tu vois qu'ils en ont plus pour longtemps ? Et pour le bus t'avais pas envie de dire au chauffeur de s'arrêter ?
- Bien sur que j'aurais voulu faire quelque chose mais quoi ? Le chauffeur n'aurait jamais arrêté le bus, personne ne m'aurait cru. Et si je parle de ce que je vois, je vais me faire enfermer. Tu le sais aussi bien que moi Morgan. Je vois mais je suis impuissante, je ne peux rien faire pour empêcher les choses d'arriver. D'autant que je ne sais comment ça va se passer, juste quel jour. C'est dur de vivre comme ça, alors j'ai appris à baisser la tête, à ne jamais regarder les gens dans les yeux et à ne jamais me lier d'amitié avec qui que ce soit de peur que sa mort soit proche. Jusqu'à toi. T'as tellement insisté que j'ai pas réussi à te repousser.
- Je sais je suis coriace. On ne se débarrasse pas de moi comme ça.
- Et heureusement, sinon je serais encore la fille solitaire et dépressive que j'étais avant. Seule avec mon secret trop lourd pour moi.
- Ravi de t'aider à porter ton fardeau. »
Il ponctue sa phrase d'un long baiser que je lui rends. « Merci » Il n'est pas nécessaire d'ajouter quoi que ce soit d'autre. Je sais désormais qu'il ne me laissera jamais tomber. Je me sens si légère d'avoir pu partager mon secret que je m'abandonne au creux de ses bras. Nous restons ainsi enlacés jusqu'à ce que ma mère nous appelle. Et la vie reprend son court normal, comme avant. Enfin... presque.


Texte original: Intuitions de Rachel Ward
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Message  QI159 Sam 27 Nov - 18:27

Jolie interprétation d'une histoire originale...
j'ai toujours aimé ta façon d'écrire

contente que tu sois de retour ma Aya Chérie
tu me manques tu sais
te n'aime fort

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Message  Aya Sam 27 Nov - 21:44

Tu connais le livre?

Je l'ai acheté à la gare avant de repartir mardi et je l'ai lu dans le train mdr
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Message  Marguerite Orignal Sam 27 Nov - 22:13

J'aime beaucoup Smile Il faudra que je me procure le livre (un jour!) pour comparer ^^
Et je joins ma voix à celle de Jade pour dire que j'aime ta façon d'écrire et que c'est super que tu sois de retour Very Happy
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Message  Invité Dim 28 Nov - 19:39

J'aime bien ton texte ma Aya, c'est vrai que tu écris bien =)

Ça me fait penser à un clip de Nickeback, Savin' Me...

Quel lourd fardeau je trouve que de savoir quand vont mourir les gens que l'on croise... et ceux que l'on aime....

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Message  Marguerite Orignal Dim 28 Nov - 19:53

Waou *o* le clip colle vraiment au thème effectivement...
Vous savez qu'il y a un mythe de Platon là-dessus ? Il y dit que les premiers Hommes savaient quand ils allaient mourir mais les Dieux en ont décidé autrement, car ça permettait aux Hommes de se préparer à leur mort. Il était plus juste qu'ils l'ignorent et règlent leur vie en fonction de l'après la mort, plutôt que les quelques jours la précédant...
Malheureusement mes souvenirs sont assez flous, je ne sais même pas dans quel dialogue ça se trouve...
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