L’homme qui m’aimait tout bas
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L’homme qui m’aimait tout bas
L’homme qui m’aimait tout bas
Éric Fottorino
Editions Gallimard
[justify]En exergue de ce récit autobiographique, cette phrase de Montherlant : « Ce sont les mots qu’ils n’ont pas dits qui font les morts si lourds dans leur cercueil. » Car ce livre est le dialogue qui n’a pas eu lieu entre un père, Michel Fottorino, et un fils, Éric - ou plutôt qui a eu lieu, mais sans passer par les mots. Michel Fottorino, apparu dans la vie d’Éric quand il avait neuf ans, n’était pas son père biologique. Il fut mieux que cela : un père adoptif, qui donnera jusqu’à son nom à ce petit garçon en quête d’identité comme l’était alors l’auteur, en même temps qu’un père adopté par l’enfant. Entre cet homme pudique, renfermé, mais joyeux, et le gamin, la complicité, immédiate, s’exprimera surtout par les gestes, les activités partagées, comme la passion commune et communicative, du cyclisme. Au-delà d’un hommage à ce père volontairement disparu en 2008, L’homme qui m’aimait tout bas est aussi une réflexion sur la filiation et sur la culpabilité personnelle « Qu’est-ce que j’aurais dû, ou pu, dire et faire pour empêcher son suicide ? ». Et surtout c’est un chant de vie à travers le portrait d’un homme courageux, décidé, volontaire. Un homme libre, tout simplement.[/justify]
J'en avais entendu parlé sur la 5, je l'ai découvert à la fnac, j'en suis encore ému. Toi mon OstéO tu ne peux que l'aimer ce livre
Éric Fottorino
Editions Gallimard
[justify]En exergue de ce récit autobiographique, cette phrase de Montherlant : « Ce sont les mots qu’ils n’ont pas dits qui font les morts si lourds dans leur cercueil. » Car ce livre est le dialogue qui n’a pas eu lieu entre un père, Michel Fottorino, et un fils, Éric - ou plutôt qui a eu lieu, mais sans passer par les mots. Michel Fottorino, apparu dans la vie d’Éric quand il avait neuf ans, n’était pas son père biologique. Il fut mieux que cela : un père adoptif, qui donnera jusqu’à son nom à ce petit garçon en quête d’identité comme l’était alors l’auteur, en même temps qu’un père adopté par l’enfant. Entre cet homme pudique, renfermé, mais joyeux, et le gamin, la complicité, immédiate, s’exprimera surtout par les gestes, les activités partagées, comme la passion commune et communicative, du cyclisme. Au-delà d’un hommage à ce père volontairement disparu en 2008, L’homme qui m’aimait tout bas est aussi une réflexion sur la filiation et sur la culpabilité personnelle « Qu’est-ce que j’aurais dû, ou pu, dire et faire pour empêcher son suicide ? ». Et surtout c’est un chant de vie à travers le portrait d’un homme courageux, décidé, volontaire. Un homme libre, tout simplement.[/justify]
J'en avais entendu parlé sur la 5, je l'ai découvert à la fnac, j'en suis encore ému. Toi mon OstéO tu ne peux que l'aimer ce livre
Trop-fort-la-vie- Petite plume
- Messages : 926
Date d'inscription : 26/04/2009
Age : 32
Localisation : Orléans
Re: L’homme qui m’aimait tout bas
merci Seb pour cette histoire poignante
j'ai eu bien du mal à refermer le livre
je crois bien que j'ai pleuré...
j'ai eu bien du mal à refermer le livre
je crois bien que j'ai pleuré...
Re: L’homme qui m’aimait tout bas
Là je dis OUI. Un bijou d'émotion. On n'en ressort pas indemne. Donnes m'en un autre comme celui là
Invité- Invité
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