~ Le passager.

Bon. Voilà un texte assez étrange pour moi, car écrit très vite et je ne parviens pas à l'analyser/l'interpréter.
Peut-être que j'écrirais une suite ... histoire d'éclaircir un peu les choses. On verra tout ça plus tard

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Je ne dois pas l’abimer
Je ne dois pas l’abimer
Je ne dois pas l’abimer …

Ses doigts s’accrochent à la table bancale, ses yeux rugissent des éclairs de cendres dispersants craintes et angoisses dans la pièce. Ses ongles pourrissent, s’effritent et s’égratignent, contre le sol. Quelle charmante alchimie, Walser. Il reprend un verre de cognac, un verre d’hémoglobine. Un verre de bulles acidulées qui le conduira au pays des fées, un verre de souffre, PUTAIN SOUFFRES !
Je ne dois pas l’abimer.
Walser. Se lève. Et danse. Dans son costume trop grand, dans ses vêtements déformés par le poids du temps, et les rires perçants de Viscry, et les silences si bruyants qu’elle répandait dans la pièce.
Il se ronge, cela se voit à son regard, cela s’entends à ses raclements de gorge, ses fossettes distendus vers le vide, qui s’étirent et … SORS DE MA MAISON !
Je ne dois pas l’abimer.
Nous avions un jeu, avec Bobby. Du temps où Viscry dormait, en position fœtale ; du temps où la plupart des personnes étaient capable de remarquer quelle différence subsistait entre moi et Walser ; Walser et moi. Je ne voyais pas la vie de la même façon. A dire vraie, je l’a voyait, d’en dedans.
Je sus, à l’intérieur de son corps, Walser et Bobby. Bobby, et moi. Dans la même case, cellule psychanalytique. Et pourtant j’aimerais me retourner. L’abimer. L’abimer.
Pouvoir gouter à autre chose, qu’à l’ivresse des profondeurs.

Hum usure du temps et de la folie, "je ne dois pas l'abimer" puis "l'abimer, l'abimer" comme quoi les résolutions ne tiennent pas toujours.
Bon le reste j'avoue, je ne comprend pas beaucoup

Oui, je pense que je devrais vraiment retravailler tout ça, pour qu'il devienne plus compréhensible !

Hum peux-tu déjà dire quel était ce jeu? Ah si je crois que le "sors de ma maison" est plutôt "sors de mon esprit" puisque le sujet semble pris de folie, il entend des voix et veux que cela cesse. Sons esprit c'est son chez lui, et le narrateur est lui aussi a dans l'esprit "cellule psychanalytique" d'un même homme (ou femme) qui semble être Viscry puisque le jeu se déroulais lorsque Viscry dormait en position foetale, donc le corps doit être le sien. Il y a donc 3 entités dans son esprit (Walser, Bobby et le "moi" du narrateur), Walser étant une entité qui perd de la puissance "il se ronge" et le "ne pas l'abimer", je pense qu'il s'agit de ne pas trop abîmer l'esprit primaire, celui de Viscry.

Suis-je dans le vrai?

Woah ... Alors là, pour le coup bravo, c'est épatant ; Je n'arrivais pas moi-même à analyser ce texte de cette façon et pourtant c'est bien le sens que je voulais lui donner au début.
Donc bravo, et merci pour cette analyse, tu es dans le vraie oui !
ça fait plaisir de se savoir lue et compris, sur des textes aussi étranges !

Encore merci pour le coup d'oeil !

Mais de rien, en fait à la deuxième lecture j'ai réussi "m'imprégner" du texte, en retenant quelques mots (ceux que j'ai cité) donnant le lieu et le temps, mais pas seulement. Je pense aussi que comme je suis un peu fou sur les bords, je comprend mieux le texte
Mais oui, l'idée de plusieurs esprits dans un même corps m'est venue, après tout beaucoup de monde possède au moins deux facettes.
Il y a certaines fois où j'ai l'envie d'écrire des textes sans ordre apparent, mais je ne le fais pas, surtout par fainéantise.

C'est très rassurant comme genre de réponse. Pas le fait que tu mdises que tu sois un peu "fou" sur les bords hein :p (bien que je ne le sois aussi héhé), mais le fait de constater qu'on comprend. Etre incomprise reste une principale crainte, et c'est vrai que ce genre de texte n'arrange rien !

Oui mais ce n'est pas parce qu'un jour je ne te comprendrai pas que je te fermerai mon esprit et t'oublier comme si tu n'existais plus. Mais je sais ce que c'est d'être incompris, et c'est assez douloureux de voir que l'on arrive pas à "communiquer" correctement avec les autres, on se sent étranger.
Voilà pourquoi je m'efforcerai de te comprendre.

avant de lire ce texte j'avais lu un truc de télérama sur une émission au sujet...des schizophrènes !
je les aime bien ces coïncidences ^^

et vous savez quoi ?
c'est un forum de fêlés du caisson ici !! ^^

Aah oui mais les coincidences, c'est tout de même génial ! (remarque constructive, je sais, je sais!!).
Et perso', je vis très bien le fait d'être fêlée aha !

j'en suis fière d'être folle
oui I love the coïncidences !!