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Journal d'une pute.

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Message  Belluchino85 Ven 18 Sep - 20:56

J’écoute de la musique. « Proper Education » de Eric Pridz. Dehors, il pleut et la nuit tombe. J’aime ce temps. J’aime ces moments. J’aimerais qu’il ne finisse jamais. Ces moments où la météo et la musique sont en accord avec votre humeur. C’est-à-dire, mélancolique. Voire, carrément triste. C’est beau la pluie. C’est calme. Et quand le son qui sort de vos enceinte est tellement riche que cela vous emmène. Loin. Vous essayez de rentrer dans la mélodie. Puis, vous regardez le ciel. Il est sombre, les nuages sont gris et menaçant, la pluie tombe. Et moi, je suis là. Entre les deux. Loin de vous, et pourtant, tellement près. J’aimerais vous faire comprendre ce que je ressens en ce moment. Mais, à moins que vous soyez moi, il y a peut de chance que cela arrive. Il faudrait que je sois très doué pour écrire des textes, or, ce n’est pas vraiment le cas, malgré ce que peuvent en penser certain. La musique est forte. Il fait froid aussi. Très froid. Et le rideau de perle liquide continue de s’abattre sur la terre. Le jour se couche. J’en ai marre. J’aimerais que le temps s’arrête. Pour toujours. Qu’il soit bloqué sur ce moment là. La musique à changer, elle est un peu plus joyeuse. Ce n’est pas agréable. J’ai besoin de compagnie. Je suis en manque. D’un contact chaud qui me réchauffe, aussi bien le corps que l’esprit. Et puis, je me rappelle, je me souviens de ce que je me suis toujours dis et qui, pour l’instant, c’est toujours vérifier. L’amour, ce n’est qu’une grande arnaque et qu’il faut vraiment être chanceux. Très chanceux. Pour le trouver déjà, le garder aussi. Je ne suis pas chanceux. Il n’est donc pas fait pour moi. De toute façon, je n’intéresse personne. Je suis trop moche. La musique à encore changer. C’est « Poker face » maintenant. C’est un peu plus joyeux, mais je l’aime bien celle-là. Je suis vraiment pathétique. Ce texte, il est encore plus nul que la moyenne. Pas de plan, pas de rigueur, rien. Et puis, je croyais avoir mon style mais, j’ai fait fausse route. Il est banal. Des tas de gens écrivent mieux que moi. La nuit est presque tombée mais j’arrive toujours à voir la pluie. Pourquoi faut-il que je me lamente sur mon sort ? Et puis, pourquoi ils me regardent si étrangement aussi ? Les autres. Ils m’effraient ceux-là. J’en ai peur. Très peur. Je n’ai jamais su pourquoi. Et puis, mon étoile qui me maintenait à la surface de l’eau, elle s’est prise dans une tempête. Une voiture éclaire de ces phares ma chambre. Je ne sais pas quoi dire. Comment expliquer cette état de solitude extrême. De mélancolie. Je pourrais vous dire ce que je ressens. Mais, de toute façon, quoi que je vous raconte, vous le croyez. C’est vrai. Je pourrais dire que je suis top-modèle. On me croirait. J’ai encore perdu le fil. Si vous arrivez à vous retrouvez dans ce texte aussi bien rangé que ma chambre, je couche avec vous. C’est vrai quoi, je ne suis qu’une pute. J’ai fait tellement d’actions stupides, irréfléchies, sans en mesurer les conséquences, que cela ne changera pas grand-chose. L’enfer est fait pour moi. Tant mieux, il fait chaud au moins là-bas. C’est tout ce que je mérite. Je ne sais même pas pourquoi je vous écris ça d’ailleurs. Ma vie privée, complètement destroy ne vous regarde pas. J’ai fait trop d’erreur. Une de plus ou une de moins. Et oui, vous, peut être que vous ne me penser pas capables de faire certaines choses mais, je peux être capable d’en faire beaucoup. Trop. Je suis une pute. Tant pis pour les insultes. Ce n’est que la vérité. Je ne peux pas être plus franc. Je ne vais pas vous donner les détails, je ne voudrais pas vous choquer plus. Je suis sensé, je dis bien sensé, être un ange. Un petit sain innocent. Mais bordel, ouvrez les yeux ! Je ne suis pas comme ça. Je suis tellement tordu que je rendrais fou un psychiatre. Il serait interné. Il n’y a que de la mélancolie, de la haine, de la rage en moi. Une bombe. Une pute. Je pars à la moindre étincelle. Je ne mérite pas cette vie. Alors, si je puis me permettre un conseil, ne faites pas comme moi, vous, ma vie se barre en couille, et je vous jure que ça ne vaut franchement pas le coup. C’est très nul même. Pourtant, je ne sais pas comment j’en suis arrivé là. Y’a pire que moi. En plus, je suis pathétique. Vraiment pathétique. Je fais pitié. J’essaie des trucs mais, je ne vais même pas au bout. Je me donne envie de vomir. De gerber mes tripes. Si j’en avais. Ça, ce n’est pas gagné. J’ai besoin de me défouler. De montrer des sentiments. Je l’aime trop. Pas de reconnaissance. Rien. Même pas sûr que ce soit réciproque. Je me sens seul. Tellement seul. La vie est trop dur. Je la gâche royalement. Je n’en veux plus. Pourquoi elles ne me comprennent et parlent que depuis que je leur ai tout dis ? Tout ce que j’avais sur le cœur ? Ce qui m’a rendu malade et me rends encore plus malade. Maintenant, c’est pire. Ce n’est plus secret. Non. Le tueur est passé aux aveux et se retrouve devant les journaliste et la foule. Maintenant, c’est « ghosts » de Ladytron. L’averse bat son plein. Je repense à la musique. Quand je suis sorti. Le regard que l’on m’a jeté. Haine ou amour ? Il était insistant ce regard, presque gênant. Et puis, ce morceau de piano tellement beau. Ça m’énerve. Ils savent tout faire dans cette école. Guitare, piano, percussion. Moi, avec mon pauvre violon et mes 9 ans de solfège, je me sens nul. J’aimerais que la personne qui me jetait ces regards me demande de la suivre et m’embrasse dans un coin, sans prévenir. La nuit est presque tombé. Je me sens sale. Dégueulasse. Je ne suis qu’un con en plus d’être une pute. En disant ça, c’est comme si rien n’avait compté. Je me sens nul, incapable de faire des choix, de tenir mes engagements. La vie au lycée est tellement simple. J’ai des amis. Des vrais. J’ai l’impression d’exister. Ne plus être cette épave lamentable qui dérive au gré des vents. Cet imbécile qui se fait mener en bateau. J’ai l’impression d’exister. J’ai l’impression de pouvoir changer, être moi. Pourtant, c’est tellement dur … j’aimerais aussi pouvoir faire le club de musique … mais, que feraient-ils d’un pauvre violoniste alors qu’ils jouent tous de la guitare, de la batterie ? Et puis, je pourrais chanter mais, j’ai une voix de canard enrhumé. Je n’arrive plus à chanter depuis ce satané début de mu à la con. Pas grand-chose, ma voix est toujours aussi aigu mais, je n’arrive plus à les chanter. Je chante grave et faux. Je n’aime pas ma voix. Je ne l’ai jamais apprécié et maintenant, c’est encore pire qu’avant. Et du violon … Même s’ils m’acceptent, je suis tellement nul qu’ils me diraient de partir. La pluie a cessé. Mais, il fait nuit. De plus, les nuages sont devenus noirs. C’est lugubre. J’ai froid. Toujours froid. C’est horrible. Je me sens mal. Pourquoi n’est-ce pas réciproque ? Je ne sais pas … Mes biens les plus précieux, sont mon violon, mon ordinateur, mon cahier de dessin, de brouillon, mon MP3. Ça fait peu. J’aime la musique. Mais, je dois avoir une tête qui n’attire pas les gens. Et puis, toujours ces regards. J’ai l’impression de plaire mais, j’en ai peur. J’ai peur de trahir. De perdre. De me retrouver seul. De faire le mauvais choix. Comme toujours. Je ne suis pas très doué pour choisir. Vraiment pas. « Four to the floor » est maintenant la chanson que crachent mes écouteurs. De la merde comme dirait d’autre. Je m’en fous. Tant qu’il y a une multitude de son, je suis preneur. Je ne supporte plus ces personnes qui ne connaissent pas ma vie. Je ne veux pas qu’il la sache. Ma mère, pour se défendre, serait capable de me contredire. De toute façon, je n’ai jamais raison. J’ai toujours tords. Je ne sers à rien. Je suis en train de me contredire. Je ne fais même pas parti du décor. Je suis un élément inutile. J’aime être seul, que l’on ne me comprenne pas. Mais, j’ai dû lâcher ce que j’avais sur le cœur. Je ne pouvais pas le garder pour moi. Cela aurait été trop dur. Bien trop difficile. J’ai écrit un long texte. Pour parler de quoi ? De moi. Encore de moi. Je ne suis qu’un égocentrique. Je comprends pourquoi l’on m’a laissé tombé maintenant. Je ne vaux pas la peine. Je ne pense qu’à moi. Elle avait raison au fond Pauline, je ne suis qu’un chef d’entreprise dénué de sentiment qui fait tout pour avoir de la rentabilité. Je ne veux que mon plaisir personnel et n’arrive pas à m’occuper des autres. Je ne sais pas faire. J’aimerais que l’on m’apprenne. Pour ne pas que ma vie soit totalement inutile. Je ne veux pas vieillir. J’aimerais que l’on me comprenne. J’aimerais être vulgaire une journée pour faire comprendre que je ne vais pas bien. J’aimerais que l’on me pardonne aussi. Tant de rêves. Et vous, toujours là, à lire ce texte. D’ailleurs, je me demande comment vous avez fait pour tenir jusque là. C’est vrai que les pensées d’une conne de pute ne sont pas vraiment intéressante. Je suis désolé pour la vulgarité de ce texte. Mais, j’en ai marre de prendre des pincettes, de me cacher. Et en plus, le français est la langue la plus polie du monde. Alors, ne vous plaignez pas. Je ne sais pas pourquoi j’écris ça. C’est sûr que le concours, je ne vais pas le gagner avec un texte pareille. Mais bon, je m’en fous, au moins, quelqu’un le lira. Vraiment. La pluie a cessé. La nuit est tombé. Les nuages sont toujours là. Je n’ai pas réussi à vous faire comprendre ce que je ressentais. Je n’ai plus qu’à m’enterrer dans un trou. Bonne journée, soirée, matinée, après-midi, masturbation, parti de baise, devoir et je en sais quoi d’autre encore. Je n’ai pas été assez bien élevé pour être poli. Et je n’ai vraiment pas envie de mâcher mes mots ce soir. Alors, vous, ne me faites pas de réflexion. I’m a bitch.
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Message  Belluchino85 Ven 18 Sep - 20:57

Mon texte de Concours hors sujet. Alors, je l'ai mis là. Vu qu'il ne sera pas pris en compte.
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Message  shivalee Jeu 3 Déc - 18:45

Comme je l'ai précisé sur ton blog je suis incapable de faire un commentaire intéressant, voilà pourquoi la plupart du temps je n'en laisse pas.

Ça serait vraiment stupide de te dire que je suis resté accrochée à tes mots, que plusieurs fois j'ai eu le sentiment de lire un texte que j'aurai pu écrire si j'en avais eu les tripes (j'aurai bien dis les couilles mais il est clair que je n'en ai pas du moins j'espère). Ça serait sans intérêt de te décrire le rythme des battements de mon cœur en lisant tes mots. Et puis te dire que dehors il pleut et que l'orage dehors augmente la force de ton texte, et de son effet sur moi. Je pourrais dire aussi que j'adore la pluie et les temps gris,qu'en plus d'être une pute je suis aussi une garce et une salope et que comme tu le vois je ne fais que parler de moi ce qui fait de moi un être égoïste aussi.

Mais dans le fond ça ne t'apporterai rien, ce ne serait que des mots de plus de quelqu'un qui ne sait rien de toi et que tu ne connais pas qui étale une tartine de mots indigestes et dont tu fous.

Pourquoi je le fais quand même?

Parce que je fais souvent des choses stupides et sans intérêts.
Et....parce que
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Message  Marguerite Orignal Jeu 3 Déc - 19:52

Avec Elfi, il y a des fois où on se dit "à quoi bon commenter?" parce-qu'on se dit que peut-être il s'en fout ou qu peut-être ça va l'agacer...Mais mon Elfi, je l'aime trop pour le laisser tomber, j'ai besoin de lui donner des signes de vie, lui montrer que j'aime ce qu'il fait et d'expliquer pourquoi, au risque d'agacer ou de passer inaperçue...
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Message  shivalee Jeu 3 Déc - 20:04

tu as raison Mina
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Message  shivalee Mer 9 Juin - 11:15

Ma Craquinette, permet moi une fois de plus et ici aussi de "commenter" ta plume qui est celle qui provoque le plus d'émotions en moi.

J’écoute de la musique. « Proper Education » de Eric Pridz. Dehors, il pleut et la nuit tombe. J’aime ce temps. J’aime ces moments. J’aimerais qu’il ne finisse jamais. Ces moments où la météo et la musique sont en accord avec votre humeur. C’est-à-dire, mélancolique. Voire, carrément triste. C’est beau la pluie. C’est calme. Et quand le son qui sort de vos enceinte est tellement riche que cela vous emmène. Loin. Vous essayez de rentrer dans la mélodie. Puis, vous regardez le ciel. Il est sombre, les nuages sont gris et menaçant, la pluie tombe. Et moi, je suis là. Entre les deux. Loin de vous, et pourtant, tellement près. J’aimerais vous faire comprendre ce que je ressens en ce moment. Mais, à moins que vous soyez moi, il y a peut de chance que cela arrive. Il faudrait que je sois très doué pour écrire des textes, or, ce n’est pas vraiment le cas, malgré ce que peuvent en penser certain. La musique est forte. Il fait froid aussi. Très froid. Et le rideau de perle liquide continue de s’abattre sur la terre. Le jour se couche. J’en ai marre. J’aimerais que le temps s’arrête. Pour toujours. Qu’il soit bloqué sur ce moment là. La musique à changer, elle est un peu plus joyeuse. Ce n’est pas agréable. J’ai besoin de compagnie. Je suis en manque. D’un contact chaud qui me réchauffe, aussi bien le corps que l’esprit. Et puis, je me rappelle, je me souviens de ce que je me suis toujours dis et qui, pour l’instant, c’est toujours vérifier. L’amour, ce n’est qu’une grande arnaque et qu’il faut vraiment être chanceux. Très chanceux. Pour le trouver déjà, le garder aussi. Je ne suis pas chanceux. Il n’est donc pas fait pour moi. De toute façon, je n’intéresse personne. Je suis trop moche. La musique à encore changer. C’est « Poker face » maintenant. C’est un peu plus joyeux, mais je l’aime bien celle-là. Je suis vraiment pathétique. Ce texte, il est encore plus nul que la moyenne. Pas de plan, pas de rigueur, rien. Et puis, je croyais avoir mon style mais, j’ai fait fausse route. Il est banal. Des tas de gens écrivent mieux que moi. La nuit est presque tombée mais j’arrive toujours à voir la pluie. Pourquoi faut-il que je me lamente sur mon sort ? Et puis, pourquoi ils me regardent si étrangement aussi ? Les autres. Ils m’effraient ceux-là. J’en ai peur. Très peur. Je n’ai jamais su pourquoi. Et puis, mon étoile qui me maintenait à la surface de l’eau, elle s’est prise dans une tempête. Une voiture éclaire de ces phares ma chambre. Je ne sais pas quoi dire. Comment expliquer cette état de solitude extrême. De mélancolie. Je pourrais vous dire ce que je ressens. Mais, de toute façon, quoi que je vous raconte, vous le croyez. C’est vrai. Je pourrais dire que je suis top-modèle. On me croirait. J’ai encore perdu le fil. Si vous arrivez à vous retrouvez dans ce texte aussi bien rangé que ma chambre, je couche avec vous.(dès le début on est emporté par tes mots et ton style, on entend l’orage, la pluie, la musique, on ressent le vide, le froid ,le manque la solitude. On a envie de crier que tu es beau, que tu as du talent, qu’on t’aime, on sait que tu ne nous croiras pas mais on a envie de le faire quand même ! Parce que c’est vrai, parce que c’est douloureux et parce que à cet instant j’ai les larmes aux yeux, non pas que ton texte soit pathétique mais parce que comme je lai dis à la première lecture de ton texte, j’ai le sentiment de lire ce que j’aurais pu écrire justement si j’avais ton talent et tes tripes. Je ne suis pas perdue dans ce texte, je ne me noie pas, les mots m’emportent, me retournent me bouleversent mais je ne suis pas perdue : je suis dans cette chambre seule, triste, incomprise, déprimée et je me méprise et me sous estime.) C’est vrai quoi, je ne suis qu’une pute. J’ai fait tellement d’actions stupides, irréfléchies, sans en mesurer les conséquences, que cela ne changera pas grand-chose. L’enfer est fait pour moi. Tant mieux, il fait chaud au moins là-bas. C’est tout ce que je mérite. Je ne sais même pas pourquoi je vous écris ça d’ailleurs. Ma vie privée, complètement destroy ne vous regarde pas. J’ai fait trop d’erreur. Une de plus ou une de moins. Et oui, vous, peut être que vous ne me penser pas capables de faire certaines choses mais, je peux être capable d’en faire beaucoup. Trop. Je suis une pute. Tant pis pour les insultes. Ce n’est que la vérité. Je ne peux pas être plus franc. Je ne vais pas vous donner les détails, je ne voudrais pas vous choquer plus. Je suis sensé, je dis bien sensé, être un ange. Un petit sain innocent. Mais bordel, ouvrez les yeux ! Je ne suis pas comme ça. Je suis tellement tordu que je rendrais fou un psychiatre. Il serait interné. Il n’y a que de la mélancolie, de la haine, de la rage en moi. Une bombe. Une pute. Je pars à la moindre étincelle. Je ne mérite pas cette vie. Alors, si je puis me permettre un conseil, ne faites pas comme moi, vous, ma vie se barre en couille, et je vous jure que ça ne vaut franchement pas le coup. C’est très nul même. Pourtant, je ne sais pas comment j’en suis arrivé là. Y’a pire que moi. En plus, je suis pathétique. Vraiment pathétique. Je fais pitié. J’essaie des trucs mais, je ne vais même pas au bout. Je me donne envie de vomir. De gerber mes tripes. Si j’en avais. Ça, ce n’est pas gagné. J’ai besoin de me défouler. De montrer des sentiments. Je l’aime trop. Pas de reconnaissance. Rien. Même pas sûr que ce soit réciproque. Je me sens seul. Tellement seul. La vie est trop dur. Je la gâche royalement. Je n’en veux plus. Pourquoi elles ne me comprennent et parlent que depuis que je leur ai tout dis ? Tout ce que j’avais sur le cœur ? Ce qui m’a rendu malade et me rends encore plus malade. Maintenant, c’est pire. Ce n’est plus secret. Non. Le tueur est passé aux aveux et se retrouve devant les journaliste et la foule. Maintenant, c’est « ghosts » de Ladytron. L’averse bat son plein. Je repense à la musique. Quand je suis sorti. Le regard que l’on m’a jeté. Haine ou amour ? Il était insistant ce regard, presque gênant. Et puis, ce morceau de piano tellement beau. Ça m’énerve. Ils savent tout faire dans cette école. Guitare, piano, percussion. Moi, avec mon pauvre violon et mes 9 ans de solfège, je me sens nul. J’aimerais que la personne qui me jetait ces regards me demande de la suivre et m’embrasse dans un coin, sans prévenir. La nuit est presque tombé. Je me sens sale. Dégueulasse. Je ne suis qu’un con en plus d’être une pute. En disant ça, c’est comme si rien n’avait compté. Je me sens nul, incapable de faire des choix, de tenir mes engagements. La vie au lycée est tellement simple. J’ai des amis. Des vrais. J’ai l’impression d’exister. Ne plus être cette épave lamentable qui dérive au gré des vents. Cet imbécile qui se fait mener en bateau. J’ai l’impression d’exister. J’ai l’impression de pouvoir changer, être moi. Pourtant, c’est tellement dur … j’aimerais aussi pouvoir faire le club de musique … mais, que feraient-ils d’un pauvre violoniste alors qu’ils jouent tous de la guitare, de la batterie ? Et puis, je pourrais chanter mais, j’ai une voix de canard enrhumé. Je n’arrive plus à chanter depuis ce satané début de mu à la con. Pas grand-chose, ma voix est toujours aussi aigu mais, je n’arrive plus à les chanter. Je chante grave et faux. Je n’aime pas ma voix. Je ne l’ai jamais apprécié et maintenant, c’est encore pire qu’avant. Et du violon … Même s’ils m’acceptent, je suis tellement nul qu’ils me diraient de partir. La pluie a cessé. Mais, il fait nuit. De plus, les nuages sont devenus noirs. C’est lugubre. J’ai froid. Toujours froid. C’est horrible. Je me sens mal. Pourquoi n’est-ce pas réciproque ? Je ne sais pas … Mes biens les plus précieux, sont mon violon, mon ordinateur, mon cahier de dessin, de brouillon, mon MP3. Ça fait peu. J’aime la musique. Mais, je dois avoir une tête qui n’attire pas les gens. Et puis, toujours ces regards. J’ai l’impression de plaire mais, j’en ai peur. J’ai peur de trahir. De perdre. De me retrouver seul. De faire le mauvais choix. Comme toujours. Je ne suis pas très doué pour choisir. Vraiment pas. « Four to the floor » est maintenant la chanson que crachent mes écouteurs. De la merde comme dirait d’autre. Je m’en fous. Tant qu’il y a une multitude de son, je suis preneur. Je ne supporte plus ces personnes qui ne connaissent pas ma vie. Je ne veux pas qu’il la sache. Ma mère, pour se défendre, serait capable de me contredire. De toute façon, je n’ai jamais raison. J’ai toujours tords. Je ne sers à rien. Je suis en train de me contredire. Je ne fais même pas parti du décor. Je suis un élément inutile. J’aime être seul, que l’on ne me comprenne pas. Mais, j’ai dû lâcher ce que j’avais sur le cœur. Je ne pouvais pas le garder pour moi. Cela aurait été trop dur. Bien trop difficile. J’ai écrit un long texte. Pour parler de quoi ? De moi. Encore de moi. Je ne suis qu’un égocentrique. Je comprends pourquoi l’on m’a laissé tombé maintenant. Je ne vaux pas la peine. Je ne pense qu’à moi. Elle avait raison au fond Pauline, je ne suis qu’un chef d’entreprise dénué de sentiment qui fait tout pour avoir de la rentabilité. Je ne veux que mon plaisir personnel et n’arrive pas à m’occuper des autres. Je ne sais pas faire. J’aimerais que l’on m’apprenne. Pour ne pas que ma vie soit totalement inutile. Je ne veux pas vieillir. J’aimerais que l’on me comprenne. J’aimerais être vulgaire une journée pour faire comprendre que je ne vais pas bien. J’aimerais que l’on me pardonne aussi. Tant de rêves. Et vous, toujours là, à lire ce texte. D’ailleurs, je me demande comment vous avez fait pour tenir jusque là. C’est vrai que les pensées d’une conne de pute ne sont pas vraiment intéressantes. Je suis désolé pour la vulgarité de ce texte. Mais, j’en ai marre de prendre des pincettes, de me cacher. Et en plus, le français est la langue la plus polie du monde. Alors, ne vous plaignez pas. Je ne sais pas pourquoi j’écris ça. C’est sûr que le concours, je ne vais pas le gagner avec un texte pareil. Mais bon, je m’en fous, au moins, quelqu’un le lira. Vraiment. La pluie a cessé. La nuit est tombée. Les nuages sont toujours là. Je n’ai pas réussi à vous faire comprendre ce que je ressentais (tellement de douleur, tellement d’amour à donner et de peur, peur du rejet, peur de l’abandon, peur d’être aimé ? Et ce sentiment, cette exaspération, ce désir de crier que l’on est pas parfait que l’on a des failles, des défauts. On voudrait les cacher mais aussi les montrer, dire voila je suis une pute mais m’aimera tu quand même ? Si tu savais le pire, le plus horrible, le plus sombre de moi tu m’aimerais quand même ? En tout cas c’est ce que je ressens en lisant ce texte et c’est aussi ce que j’ai envie de crier. Un paradoxe, une entière contradiction, un chaos intérieur dans lequel on s’enfonce avec de moins en moins de courage et de force pour en sortir. Comment se faire aimer ? Comment croire que l’on nous aime alors que l’on se hait, se méprise, se dégoute ? Sensation de ne jamais être à la bonne place, jamais la personne qu’il faudrait, jamais être assez bien, sensation d’être seul au milieu de la foule, seul avec plus de 6 milliard de personnes et qu’on le mérité. Tellement différent, tellement loin de la belle image que les rares gens qui nous apprécient se font de nous… Quel sensation incroyable que de te lire, jamais perdu dans ce texte qui peut paraitre incohérent mais qui en fait est clair, très clair, les mots les phrases, les commentaires personnels tout s’enchaine et s’emboite parfaitement et ton style sublime chaque mot.)Je n’ai plus qu’à m’enterrer dans un trou. Bonne journée, soirée, matinée, après-midi, masturbation, parti de baise, devoir et je en sais quoi d’autre encore. Je n’ai pas été assez bien élevé pour être poli. Et je n’ai vraiment pas envie de mâcher mes mots ce soir. Alors, vous, ne me faites pas de réflexion. I’m a bitch. (De quel droit pourrait-on te faire une réflexion ? Qui sommes nous ? Je ne sais pas pour les autres, mais pour ma part, je ne suis qu’une gamine paumée que tes mots touchent, que le peu qu’elle connait de toi émeut et qui sait que même le plus sombre de toi ne fera qu’augmenter mon amour pour toi. Peut être un jour aurais-je le courage de me livrer, d’hurler mes crimes et mes fautes et peut être que ce jour là entre « pute » on se soutiendra si tout le monde me tourne le dos…..)
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